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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 10:45

 

classe 20coll e8ge 205 e8me 201963-64

 

De quelques axiomes divergents...

La divergence est un rien caricaturée (!), pour favoriser le débat !

 

L'analyse de réunions (réunions de synthèse, conseils de classe, bilan...) dans des sphères diverses, et la lecture attentive des « commentaires » politiques montre que l'ensemble de ces méta-langages repose sur quelques axiomes ou représentations des fonctionnements groupaux et individuels :

 

1/ Les individus ont un « caractère » quasi immuable, une structure archaïque (acquise ? innée ? L'époque actuelle, confondant volontiers imagerie médicale et causalité, penche de plus en plus vers « l'Inné », le « tout-génétique », et/ou vers une prédestination sociologique exacte pour une cohorte importante mais... pas pour un individu) ; chaque personne est « monolithique », qualifiée en tant que telle (cf. les biographies sur Wikipedia, les portraits médiatisés, les rapports et … les bulletins) .

 

2/ Les individus sont « sous influence », il suffit de supprimer l'influence et l'individu retrouve son fonctionnement initial.

 

3/ Le groupe est composé de « gentils » (sic!), avec lesquels il est « agréable » de travailler (re-sic!), qui apportent du « plaisir » (ib.), et d' « inadaptés », « marginaux », qui créent une « mauvaise ambiance » et empêchent les « bons » d'oeuvrer dans le bon sens (pauvres « victimes »).

 

4/ Les détenteurs du Pouvoir Institutionnel ont, quasiment ontologiquement, « raison » !

 

 

 

Ces discours répétitifs semblent erronés, et l'analyse clinique des groupes et de leur évolution, depuis J.L. Morano (publié en Français dans les années 50), D. Anzieu, R. Kaes, A. Bejarano etc...) a repéré d'autre schèmes :

 

1/ le « caractère » d'un individu certes suit certes quelques axes constants, mais leur application au Réel modifie sensiblement l'ensemble des comportements (il mue en fonction des seuils du développement physiologique et psychique, des rencontres et... des traumatismes)

 

2/ Chaque individu prend dans un groupe une « position opportuniste », en interaction avec le Groupe (famille / meute / classe / entreprise etc...) ; il risque de s'y enkyster ou d'y être enkysté par des qualificatifs univoques pérennisés par un permanent « story-telling ».

 

3/ Tout groupe génère en son sein des archétypes dont les inter-actions sont repérables (ainsi, une salle des professeurs fonctionne comme une classe, comme un congrès de séminaristes ou une assemblée de fleuristes ou... la groupe des chefs Achéens dans l'Iliade!).

 

La « Dynamique de groupe » (souvent confondue avec la « dynamique du groupe ») consiste à :

  • prendre conscience des « positions » opportunistes

  • séparer le « Moi » des positions induites par le groupe, comme si toute personne était double : un « Moi » composé de ressentis, de raisonnements, de jugements ET un « personnage théâtralisé » adapté au groupe (auX groupeS!) de référence ; chaque personne apparaît donc comme un ensemble de facettes dont il doit savoir « jouer » (contrairement à Alceste dans le Misanthrope, enkysté dans UN rôle qu'il croit être son Moi...)

  • apprendre à « jouer » de ces rôles, par l'apprentissage de registres de langues et d'usages adaptés aux contextes, de « méthodes » appliquées aux tâches, de « schèmes épistémologiques » adaptés aux apprentissages.

 

 

4/ Les détenteurs du Pouvoir Institutionnel privilégient incestueusement ceux/celles qui leur ressemblent (cf. Bourdieu) et ont tendance à considérer que seul LEUR code est valide, au risque de se retrouver bunkerisés dans un monde autiste.

 

5/ cette conception « incestueuse » du groupe se traduit TOUJOURS par sa mort.

 

 

PS. Cette approche clinique de l'individu et du groupe provoque deux objections majeures :

  • a) si chaque comportement est « joué », le monde n'est qu'hypocrisie, l'individu qu'un être instrumentalisé pas le groupe

    ------> certes, en effet le théâtre social, fondé sur des règles, impose des frustrations, des mensonges, des renoncements, des censures, à chacun de gérer ses transgressions en fonction des rapports de force et de sa capacité à symboliser ses frustrations, dans des pratiques « intimes » où on ne rend de compte à personne..

  • b) si chaque individu est ancré à une position opportuniste, quand est-il « LUI-MÊME » ?

    ------> en effet, le théâtre social implique que la personne sache, autant que faire se peut, qui elle est ; la palette est large : le sentiment amoureux, les jubilations, les affects – à dissocier des excitations...-mais aussi la douleur, l'échange, le deuil.... Vaste programme..........

 

PS2. Les enfants, les préadolescents, les adolescents ont beaucoup de mal à dissocier « Moi » (encore en devenir, en advenir) et « rôle social » ; parents, éducateurs et enseignants sont un peu là pour leur apprendre, ainsi que la Culture !

 

À bientôt de vous lire... ici ou par courriel.

 

 

 

ICI, ce texte en .pdf     DynamiqueDeGroupe DynamiqueDeGroupe

LÀ, un support de cours sur la « Dynamique de groupe » (avec, en particulier, les différences d'approche entre « système cartésien » et « analyse systémique » : une partie des contre-sens provient sans doute de la difficulté à passer d'une logique cartésienne à une logique systémique, sauf pour les sémanticiens et les physiciens quantiques, assez rares semble-t-il...)  DynGroupe2-copie-1 DynGroupe2-copie-1

 

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 19:33

Bonnes gens,

voici le support du cours:SECRETSdeFAMILLE SECRETSdeFAMILLE 

 


À MÉDITER: la problématique est double: 

- psychologique, avec la description clinique du trauma initial et des 3 générations suivantes, avec leurs caractéristiques spécifiques

- linguistique, avec la nécessité de glisser avec subtilité de la porosité discrète à la symbolisation "en Muthos" des signifiants, puis, éventuellement, à la clarification contextualisée, "en Logos"...

 

famille

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 22:50

Bonjour à toutes et tous,

voici le support du cours, amusez-vous bien... 

Si vous souhaitez des compléments, des précisions, des commentaires,  dites-le...

CommGlobal6 CommGlobal6

Pour qui préfère le papier, imprimez plutôt la version sur fonb blanc...  CommGlobal6FondBlanc CommGlobal6FondBlanc

PS. N'oubliez pas, pas de cours mardi 12 mars...

 

PROBLÉMATIQUE: Une erreur de problématique, c'est tout votre raisonnement qui se saborde... petit rappel ICI :    Problématique Problématique

 

PS: à lire si vous voulez avoir quelques lumières sur le poids de "la Comm" dans la société:  DEBORDstéSpect DEBORDstéSpect

 

Deux exemples de réflexion à l'aide d'une "carte heuristique" ("Mind Mapping"):

MODE1 MODE1   MODE2 MODE2

 

GRILLE D'ÉVALUATION D'UNE PRESTATION ORALE (à utiliser avec Humour!) comm paramètres2 comm paramètres2

 

 

Notes de coursCNAM2013Comm CNAM2013Comm  (analyse en temps réel de vos prestations... et boîte à outils utiles....-document mis à jour chaque semaine!-)

Synapse%20synthese

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 06:58

Cher vous,

voici le support du cours: boîte à outils à utiliser sans modération, par curiosité (vous n'en êtes pas dépourvus!) ou par nécessité!

Très cordial salut.

 

CommGlobal6 CommGlobal6

et, pour ceux qui voudraient imprimer,  CommGlobal6FondBlanc CommGlobal6FondBlanc

 

AMUSEZ-VOUS BIEN!

 

 

 

Sujet: (à envoyer sous la forme Nom_Prénom.pdf à taneb@mac.com , avant le 20 mars. Un accusé de réception attestera que votre document a été reçu et... qu'il est lisible!)

Dans votre entreprise, vous avez jadis noté des dysfonctionnements (usure, blocage institutionnel, inhibitions, conflits, rivalités, rumeurs, harcèlements, etc...). Il vous est demandé d'analyser a posteriori une situation “réelle”, avec -ô joie!- la boîte à outils abordée en cours (nosologie / étiologie / thérapie), et de proposer une ou plusieurs remédiations. 

Amusez vous bien derechef!

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 18:18

Salut à vous!

Voici le support du cours, sur fond noir ( PROPRETE2-copie-1 PROPRETE2-copie-1 )  et sur fond blanc ( PROPRETE2fondBlanc.key PROPRETE2fondBlanc.key ).

Comme c'est un thème éculé et largement abordé, nous avons insisté ici sur les constructions (et... inhibitions) inhérentes à ce seuil: l'acquisition de l'AMBIVALENCE (vs. le CLIVAGE "ON/OFF") et rappelé le point de vue parental, adulte et sociétal (scotomisation du corps etc...)

 

À MÉDITER, AUSSI, VOTRE PROPRE PULSION D'EMPRISE ET... VOTRE PROPRE (OU NON!) RAPPORT AU "SALE" OU PRÉTENDU TEL...

pampers

protege-slip

oldspice idiot

 

ÉTRANGE RAPPROCHEMENT, N'EST-CE PAS?...... Je vous laisse le soin de PENSER!

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 10:17

Voici le support du cours.

Créativité2 Créativité2  

Pour ceux/celles qui préfèrent le papier (la matière!...), une version sur fond blanc:  CréativitéFondBlanc.key CréativitéFondBlanc.key

À méditer, à assimiler, les enjeux sont majeurs!

 

N'oubliez pas cependant de vous y amuser parfois...

 

 

NB L'extrême difficulté de la thématique est  que l'approche en est "intellectuelle", donc "distanciante", alors que la "CRÉATIVITÉ", pour être efficiente, DOIT désinhiber... là où ça inhibe le plus... DONC éroder la cuirasse patiemment élaborée pour marsquer CE lieu de blessure, précisément.

Je vous souhaite de pointer ce lieu qui blesse, qui n'arrête pas de se suturer, afin de -peut-être- accepter la blessure, pour en faire du NEUF! Vive le Blues, l'Élégie et la Saudade...


"Les plus désespérés sont les chants les plus beaux,

Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots" (Musset) 

 

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 09:53

Ou.... "DU LIEN AU LIEN!"

Ou... "Comment rendre un enfant asocial, malheureux, dépressif, agressif, comment froisser gâcher abîmer un enfant?"

 

 

Chers participants à cette causerie du Vendredi, veuillez trouver DEUX versions du support écrit:

- pour ceux / celles qui lisent sur écran (fond noir et couleurs de la présentations)  EcoleSeuil EcoleSeuil

- pour ceux/celles qui préfèrent imprimer (noir & blanc) EcoleSeuil blanc EcoleSeuil blanc

 

Comme toujours, vous fûtes un public exquis!

 BilalBlue

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23 janvier 2013 3 23 /01 /janvier /2013 14:24

 

ÉLÈVES « DYS « (dyslexiques, dyspaxiques, dysphasiques, …)

 

 

La prise en charge des enfants souffrant de ces troubles, assurée très correctement par l'Éducation Nationale (détection, prise en charge, thérapie et accompagnement) produit des effets remarquables (re-narcissisation, facilitation des apprentissages, étayage de stratégies originales, etc...) jusqu'à la classe de 5ème, mais se heurte, en 4ème, à des difficultés inhérentes aux problématiques générales de cet âge.

 

 

Veuillez trouver ici quelques observations quant aux difficultés rencontrées par les élèves « DYS » en 4ème, parfois par leurs parents, et que l'Institution peut sans doute pallier.

Les points de la réflexion sont numérotés pour en permettre une critique claire.

 

 

1/ L'usage actuel, en ce qui concerne les évolutions, est de « lisser » les seuils, de penser les passages de manière linéaire ; cette pratique (et les axiomes qui la fondent) répondait au souhait d'éviter les traumatismes et les sidérations dus, jadis, à des seuils trop marqués, trop anxiogènes, trop « RÉELS ».

 

 

2/ L'Ethnologie et l'Anthropologie, sans compter la Clinique, nous montrent que l'apprentissage de l'autonomie est le fruit d'une maturation dont les étapes sont claires, explicites et cristallisées sur des «épreuves » symboliques sacralisées, qui définissent un Présent bientôt révolu en Passé et... le stade à venir. L'angoisse du passage, étayée par « les Anciens », n'est jamais dissociée de la certitude que l'individu passera les étapes, dans une initiation SYMBOLIQUE, et apprivoisera son nouveau personnage.

 

 

3/ Depuis quelques années, le souci de supprimer l'angoisse amène les Institutions éducatives et scolaires à protéger les enfants censés franchir les étapes « en douceur » (propreté, passage de la crèche à l'école maternelle, puis au CP, puis en 6ème, etc...). Cet accompagnement, sans doute nécessaire en partie, vire parfois en « surprotection ». Elle est telle qu'ils ne SAVENT pas, une fois confrontés au RÉEL (ce qui advient très tard et souvent brutalement...), surmonter leur frustration, élaborer des stratégies de TRAVAIL et... faire le deuil en cas d'échec. Une des conséquences dans le monde adulte est le nombre croissant de personnes qui sont en demande de thérapie pour... chagrin d'amour, incapables qu'ils sont d'affronter leur peine et de la dépasser.

 

 

4/ Cette problématique générale (et, sans doute, sociétale) prend un relief particulier dans le cas des enfants « DYS » :

  • angoissés, les parents (les mères...) sont amenés à prendre en charge l'emploi du temps des enfants, la quasi entièreté de leur triple rapport de Soi à Soi, Soi aux Autres , Soi au Monde.

  • L'univers psychique de l'enfant risque d'être sous le contrôle total des parents et... des adultes chargés de la formation et du soin (enseignants & professionnels de santé, parfois nombreux) ; en ce sens, il peut y avoir « pathologie du lien », en écho à des « troubles de l'attachement »

  • ce contrôle est PARADOXAL : il est à la fois

    • étayage nécessaire, protecteur et structurant

    • intrusif , voire impérialiste.

  • nous avions déjà remarqué que ces enfants avaient du mal à dire « Je » et à constituer un univers autonome (les devoirs, les copies -même celles fondées sur l'Imaginaire- étant revues par les parents), et à DÉCIDER sans consignes explicites (« Que dois-je écrire ? Que dois-je penser?)

  • enfants, ils ont trouvé gratification à se mouler dans les demandes adultes, d'autant plus que l'aide est patente

  • adolescents, en 4ème donc, ils rencontrent avec plus d'acuité encore que les autres la difficulté de prendre quelque autonomie (de pensée, d'Imaginaire, de fantasme, voire de transgression)

  • rapidement, ils se trouvent pris dans un CONFLIT DE LOYAUTÉ :

    • ou ils restent dans la théâtralité de 5ème, « couvés/aidés/étayés », fidèles à la cohorte d'adultes qui les prennent en charge depuis longtemps, avec le risque de s'ancrer dans un « état agentique »

    • ou... ils font rupture

  • la réaction parentale est, logiquement, très angoissée : l'ex enfant échappe au contrôle, ce qui est déjà difficile à tout parent, plus angoissant pour un parent de « DYS », qui redoute un échec sans les « béquilles » éducatives et se trouve dépossédé de sa « mission » d'étayage constant

 

 

5/ Il semble donc opportun de permettre à l'étayage de s'effacer peu à peu, et d'apprendre à ces élèves à affronter l'échec, l'angoisse, le stress, la peine. La difficulté est qu'ils ont développé, pendant des années, une théâtralité très élaborée pour demander de l'aide, pour solliciter l'adulte.

 

Bref, il faut parfois les FRUSTRER...

 

 

 

 

Ce mémo n'est évidemment pas un appel à la rupture totale, ni à un retour à l'éducation anglaise du XIXème siècle (!) mais à une vigilance accrue. Les soignants « du corps » (kinésithérapeute, infirmières...) ont plus nettement et plus rapidement l'exigence de supprimer les BÉQUILLES (encore une fois, naguère nécessaires) que les personnels chargés de l'esprit, du psychisme ou... de l'âme.

 

 

 

 

Je suis à votre disposition pour des explications plus complètes, et/ou une bibliographie des publications de référence...

 

 

                                                                      Jean-Pierre Bénat

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 20:46

nicolas de Staël 4

Nicolas de Staël

 

NB. Pour les maniaques, la traduction "littérale" serait: "Ne recherche pas, chère âme, une vie immortelle, mais vide en écopant l'expédient (= le "bidule") factuel"... texte plus expressif, plus radical mais... moins poétique!

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 18:21

Voici le support du cours... à méditer; approche clinique centrée sur la Linguistique: mots clés: story-telling, mythologies familiales, anecdotes, Muthos, Silence, fous-rires, emprise, et.... les mêmes TROIS schèmes que la Matrice ....

FRATRIES2 FRATRIES2

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 10:21

Plaisante audience,compréhension rapide et humour de bon aloi...

Voici le support de la conférence, sur fond noir   Qui Nait Qui Nait

 

Le même, sur fond blanc (moins marquant mais... plus imprimable!)   Qui Nait FondBlanc Qui Nait FondBlanc

 

À votre disposition pour tout complément d'information... 

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 19:01

VOICI LE LIEN POUR LE QUESTIONNAIRE ANONYME: link

      Voici le support de la conférence: ADOfull ADOfull

Mode d'emploi: feuilleter, questionner et SE questionner, chercher ailleurs... et garder au frais ... (briser la glace en cas de besoin!)

Je suis disponible pour toute information complémentaire ou toute discussion, y compris (surtout?) polémique!

 

AMUSEZ VOUS BIEN


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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 17:37

Thème difficile, puisqu'il oblige à se questionner en tant que personne, pas seulement en tant que professionnel...

Triptyque des réussites et/ou des échecs et/ou des réparations:

 

  •  «MATRICE» STRUCTURANTE & ÉTAYANTE.........OU NON
  • «OUVERTURE» AU MONDE EXTÉRIEUR & À AUTRUI  ..........OU NON
  • PERMANENCE DE LA «MATRICE» COMME REFUGE (protection / ressourcement)........OU NON

TroublesAttachement2 TroublesAttachement2

TroublesAttachementFond blanc TroublesAttachementFond blanc

 

Amusez-vous bien

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 18:18

ATTENTION, THÈME POLÉMIQUE!

Petites précisions donc:

- une "MÈRE" est LÉGITIMEMENT fusionnelle

- un "PÈRE" est LÉGITIMEMENT séparateur

- les DEUX fonctions sont dialectiques, l'une sans l'autre induit de la toxicité et... réciproquement

- Le mot "PÈRE" correspond à une FONCTION ("géniteur" / "papa" / époux, conjoint de la Mère / conjointe / oncle / tante . professionnel en vicariance etc...)

- dans le corpus psychanalytique, pas de focalisation sur le "père/époux"

- dans le corpus politique, idéologique & religieux, nette focalisation sur le "père/époux/chef de famille".

 

DONC... LIBRE À VOUS D'UTILISER LE CORPUS QUE VOUS SOUHAITEZ...

 

ICI, le support du cours:  PèreSéparateur PèreSéparateur

ICI, une version sur fond blanc:  PèreSéparateurFondBlanc PèreSéparateurFondBlanc

 

AMUSEZ-VOUS BIEN!

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 14:54

Bonnes gens, 

voici le support de l'intervention, assorti de compléments qui n'ont pas été développés, mais que je livre à votre curiosité (sagace & enthousiaste, bien sûr...), en particulier la liste détaillée des "concepts-clés", ainsi que celle des "non!" valides ou non... Hé hé...

 

PS: vous fûtes un public plaisant!...

  AuctoritasImperium AuctoritasImperium

 

PS2:  document à consulter sur ordinateur!  Sinon, vous allez faire la fortune des marchands d'encre en l'imprimant.

PS3: Pour qui voudrait vraiment l'imprimer, il convient d' INVERSER les couleurs avant (le fond noir deviendra blanc...)

Pour ceux-celles qui ne sauraient pas faire*, voici une version "inversée", sur fond blanc donc:   AuctoritasFondBlanc AuctoritasFondBlanc

 

AMUSEZ-VOUS BIEN

 

* - découper le document en pages séparées (par exemple avec  "PDF Toolkit")

-inverser chaque page avec un logiciel de retouche (genre Graphic Converter)

- reconstituer le document .pdf

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 10:51

Voici le support du cours.

Utilisez-le comme une "boîte à outils", somme de pistes pour débrouiller des situations d'incommunication, analyser les verrouillages et élaborer des solutions alternatives...

Je suis à votre disposition pour tout complément d'information, publique ou individuelle.

 

Amusez vous bien!

 

CommGlobal6 CommGlobal6

 

Copie avec fonc blanc:  CommGlobal6FondBlanc CommGlobal6FondBlanc

 

P.S.:  Sun Tzu, l'Art de la Guerre:  L'art de la guerre L'art de la guerre

Machiavel  Le Prince Le Prince

Le Bon (Psychologie des foules)  LE BON PsyDesFoules LE BON PsyDesFoules

 

 

 

SUJET DU DOSSIER À RENDRE LE 17 JANVIER:  sujetBÉNAT 2013 sujetBÉNAT 2013

 

SUJET DU DOSSIER À RENDRE LE 15 JUIN:  sujetBÉNAT 2013 semestre2 sujetBÉNAT 2013 semestre2

  NB petit délai: les dossiers doivent me parvenir avant le LUNDI 17 JUIN,  16H!!!!!!!

 

 


En complément:

- un PowerPoint sur le "modèle de Reason  Facteurshumains Facteurshumains

- un schéma simple

ModèleDeReason


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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 18:21

Voici le support du cours.... à travailler sur écran -fond noir!- sauf si vous inversez les couleurs...

 

Considérez ce document comme une "boîte à outils": il est bon de savoir ce qu'elle contient, et de pouvoir y puiser, à la demande, quand le "Réel" résiste, l'étayage nécessaire...

 

Amusez-vous bien!

  CommGlobal6 CommGlobal6

 

 

PS. Pour information et à votre demande, voici des URL où trouver des logiciels de Gestion de Projet

- PC: http://www.commentcamarche.net/download/gestion-de-projet-101

- MAC: http://www.clubic.com/telecharger/mac/gestion-projet/    (+ logiciels de "mind mapping")

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 12:20

 

« Pour de Vrai, pour de Faux » : éloge du Jeu

Jean-Pierre BÉNAT, enseignant, clinicien, père, grand-père

 

Les analystes, les thérapeutes usant de la boîte à outil linguistique de la Psychanalyse, sont souvent moqués par les tenants d'une pratique médicamenteuse (en un mot!) persuadés qu'une modification chimique d'un organe induit mécaniquement (cf. « l'animal-machine » de Descartes) une modification de la fonction et du comportement. Soit. Les faits parfois induisent ce choix, proscrivons les intégrismes.

 

Un des leitmotiv des tenants de la Psychanalyse est de « restaurer le Symbolique » ; cela revient à ce que le Sujet (parlant, évidemment...)

  • accepte son Imaginaire, même dans sa dimension monstrueuse, utopique, uchronique, immorale même

  • reconnaisse le Réel dans ce qu'il a de frustrant et de castrateur

  • sache jouer du Symbolique pour fantasmer un Réel plus souriant et faire le deuil de ce que le Réel abolit

Ce triptyque n'est efficace que si la personne SAIT la frontière entre ces mondes, et JOUE avec eux. Or, un enfant à qui l'on n'a pas raconté d'histoires, pas appris à jouer « pour de semblant », pas appris l'humour, le second degré, la théâtralité (l' « hypocrisie », disent les détracteurs) n'auront comme seuls axes leur Imaginaire et le Réel : cela conduit à deux situations extrême :

  • une intense frustration de constater que le Réel est fort éloigné de leur Imaginaire

  • une brutale réalisation de leur Imaginaire, dans une brève séquence où la distance désir-réalité est abolie, où enfin le Réel est coextensif à l'Imaginaire. C'est l'agression violente, le viol, l'assassinat, la libération des pulsions, la toute puissance enfin possible...

 

Le double assassinat d'Échirolles, tel qu'il est décrit par Jean-Yves Coquillat, le Procureur de la République de Grenoble (05-09-2012, nouvelobs.com), est un terrible exemple de l'absence de « fonction Symbolique » ; en voici quelques commentaires (en italique, le texte du Procureur).

 

« L'agression finale, qui a coûté la vie à Kevin et Sofiane, est intervenue à la suite d'une série de bagarres d'une grande banalité.

« banalité » : une bagarre peut-être « banale », au sens où elle est « symbolique », inscrite dans un code de convenance, qui sert à préciser le statuts des individus et des groupes, comme une « parade »  animale : dans ce cas, pas de violence « réelle », pas de ressentiment, pas d'escalade, le signe disparaît dès qu'il a été compris ; la « violence symbolique » est interdite dans les écoles, donc... les enfants ne connaissent que la « non-violence » et la « violence réelle », sans apprentissage de l'agression « pour de faux », mimée, jouée, celle qui s'arrête dès que l'enseignant sonne la fin de la récréation.

Quelle est son origine ? Il semble qu'il s'agisse d'un mauvais regard échangé plus tôt.

« mauvais regard » : interprété comme « réel », et non comme l'expression théâtralisée d'une posture (ponctuelle, publique, calquée sans doute sur des scénarios de films ou de feuilletons).

Ce qui est certain, c'est que la première bagarre intervient vendredi, vers 18 heures, devant le lycée Marie-Curie. Le petit frère de Kevin, Wilfrid, croise la route de deux jeunes, dont Sid Ahmed, le plus jeune des deux frères militaires (interpellé lundi avec sa mère et son frère aîné Mohamed, mis en examen ndlr). Wilfrid, qui pratique des sports de combat, a le dessus et blesse les deux autres.

« sports de combat » : la pratique des Arts Martiaux est fort justement ritualisée, encadrée et étayée par des gestes symboliques : déconnectés de leur garde fou symbolique -ce qui est proscrit par les Fédérations, et répétés mille fois aux pratiquants-, ils « blessent » dans le Réel.

Moins d'une heure plus tard, le frère aîné de Sid Ahmed, Mohamed, revient et s'en prend à Wilfrid.

« revient » : au lieu de signifier « l'incident est clos », « c'est une histoire de mômes, vous arrêtez tout ! » les proches en rajoutent et... inscrivent de plus en plus les actes dans le Réel.

Il le gaze.

Ce qui était un signe de Pouvoir s'ancre davantage dans le Réel...

Wilfrid prend la fuite et appelle son frère Kevin, qui le récupère un peu plus tard en voiture, et cherche celui qui l'a agressé.

À nouveau les proches sont incapables de clore l'incident, en rajoutent pour inscrire les faits dans une « histoire » Réelle.

Deux groupes d'une dizaine de personnes s'affrontent alors. Kevin gifle Mohamed et le contraint à présenter ses excuses à son petit frère.

« gifle » : le geste est une violence symbolique, moins « réelle » qu'un coup, et la « contrainte à présenter ses excuses » est traditionnellement, dans un groupe habitué aux usages symboliques, considéré comme la « fin de l'Histoire » (cf. les duels « au premier sang » remplacés par des excuses publiques) . Si le groupe méconnaît ces usages, cela rebondit comme une agression « Réelle »

Ce qu'il a vraisemblablement vécu comme une humiliation publique. Cette série d'altercations prendra fin avec les tragiques faits que l'on connaît, dans le parc Maurice-Thorez, vers 21 heures. »

« tragiques faits » : la mort, ultra violente, est la seule fin « Réelle » de l'Histoire, dans un éclaboussement pulsionnel : l'Imaginaire « devient » le Réel, pendant quelques minutes.

 

À aucun moment les comportements n'ont été qualifiés de « sketch », de « cinéma » par les adultes, au contraire !

À aucun moment, les participants n'ont pu penser leur comportement comme « joué », « théâtralisé », et donc se dire « stop » et prendre une nécessaire distance.

Sans doute ne leur a-t-on pas appris !

Dans ces situations, il importe -et cela commence quand un enfant fait un caprice devant les caisses d'un hypermarché- de DIRE qu'il s'agit d'un sketch, et que l'enfant DOIT et PEUT l'arrêter. Évidemment, l'adulte est fondé à dire... s'il n'abuse pas lui-même de ce genre de sketchs : énervement colérique devant un match de foot, devant un discours politique, devant un jeu télévisé, devant son/sa conjoint/e perçu par l'enfant comme une réaction « Réelle », « pour de Vrai ».

Peut-être nous faut-il en permanence « sous-titrer » nos agissements et ceux des enfants et des adolescents : le « métalangage » permet la distance entre ce qui est JOUÉ et ce qui est AUTHENTIQUEMENT RESSENTI. Cela peut s'appeler culture, littérature, art...

 

article en .pdf:   EchirollesTropRéel EchirollesTropRéel



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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 20:11

Voici le support du cours.... à méditer sans modération. Tout n'a pas été explicité, en cas de doutes, de critiques, de questionnements, n'hésitez pas à quérir des informations....

AnalyseSystemique2 AnalyseSystemique2

De larges compléments sont disponibles ici  CommGlobal6 CommGlobal6

ou là    ... IntelligenceS IntelligenceS

 

Amusez-vous bien!

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 08:56

*"Excellentes élèves en classes primaires et en 6ème/5ème, parfaitement normées, issues de familles aisées, musiciennes ou danseuses, "cultivées", "petite filles rangées" "agréables et gentilles", "suivies" -disent les enseignants-... et qui, soudainement ou pas, se permettent des transgressions (bavardages, incivilités, insolences, refus des convenances, refus du travail) en 4ème". Si cette phase est courte, elles retrouvent leurs performances scolaires et sociales; si cela dure, le niveau baisse considérablement, avec un refus généralisé de l'Institution scolaire.......

 

Dans la vulgate journalistique et nos réflexes premiers, il est d'usage de tracer une frontière entre les élèves « agréables », maîtrisant des codes sociaux et scolaires, héritiers de milieux (C+) maîtrisant lesdits codes, et « les autres », enfermés dans les leurs.

Or une frange non négligeable de ces « gentils », élèves performants jusque là, développent -surtout les filles- des comportements incivils, voire insolents, avec une morgue certaine envers les enseignants.

Pour pointer ce phénomène, j'avais utilisé le qualificatif de « pintades », en en signalant le caractère ponctuel et fini.

 

Qu'en est-il cliniquement ?

 

I/ Rappel des enjeux du développement :

      etapes

La problématique constante est la contradiction entre deux exigences :

  • assurer la protection et le contrôle.... au risque d'instrumentaliser et de stériliser l'individu

  • assurer l'autonomie... au risque de trop donner libre cours aux émotions et à l'instantanéité.

 

Une des étapes majeures -qui concerne le Collège, et spécifiquement la classe de 4ème- est le seuil entre le « PRÉ-ADOLESCENT » et l' « ADOLESCENT »

  • pré-ado : comportement social plutôt « rangé »*, exploration des scénarios alternatifs assurée par l' « Imaginaire » : les fantasmes sont peu visibles, ils s'investissent parfois dans des lectures « complexes » -Harry Potter, le Seigneur des Anneaux, les sagas aux multiples personnages sont lus à 12-13 ans) ; le « Réel » pose peu de difficultés, il est « mimé » -quand les codes ont été transmis et sont partagés par les familles.

  • ado : le traitement imaginaire des désirs et fantasmes bascule sur le « Symbolique » : les comportements sont des  « personnages théâtralisés », les lectures sont plus sommaires -Twylight, simpliste dans sa narration, est lu par des lecteurs de 15 ans...-

II/ Étiologie de la Pintade (!)

 

À ce seuil délicat correspondent des situations diverses

  • Pathologie 1 : l'anorexie (et, peut-être -recherches en cours-, certaines formes de dyslexies/dyspraxies).

    Un contrôle excessif**, virant parfois à la fusion, « instrumentalise » l'adolescent(e) qui se confond avec le comportement imposé pendant les périodes de l'enfance et de la pré-adolescence, n'a pas la possibilité de développer son « Moi », et a comme seule aire de contrôle … sa seule nourriture.

  • Pathologie 2 : prise de risques majeurs, mythomanie, confusion Virtuel/Réel : le « Moi » naguère florissant dans l'Imaginaire s'investit brutalement dans du Symbolique (vêtement, look, refus des convenances, saleté ), voire, s'il n'est pas capable d'avoir assez la sensation d'exister, dans le Réel -prise de drogues, risques majeurs, etc...-

 

Évidemment ces situations restent marginales, mais les comportements vécus en classe de 4ème sont fondés sur les mêmes schèmes.

Ainsi, les fameuses « pintades » ont été convenablement « contrôlées », au point de n'avoir quasiment jamais expérimenté des comportements alternatifs : même leur Imaginaire ne s'autorisait pas ce genre de transgressions.

Or les personnages «imposés » par les familles (intelligemment efficientes) et les enseignants (valorisant ces comportements « agréables », qui « font plaisir »...) se craquellent d'autant plus fort que les fantasmes alternatifs (liés à la puberté, au désir de transgresser pour « éprouver ») n'ont pas eu la possibilité de s'expérimenter.

 

Dans les situations pathologiques, les parents s'exclament toujours, une fois leur enfant en danger : « Pourtant, avant nous n'avions jamais eu de problèmes avec lui/elle ! »

Les parents de nos « pintades » disent exactement la même chose, et n'arrivent pas à endiguer les « c'est bon » et autres « n'importe quoi » une fois le vernis fissuré.

 

 

 

III/ Solutions ?

 

Il ne s'agit pas ici de magiquement tout résoudre (!), mais, au moins de tâcher d'éviter les situations toxiques.

La piste essentielle, classique dans les thérapies nécessaires dans la pathologie, consiste à restaurer l'Imaginaire et le Symbolique : pour simplifier (ces deux feuillets très résumés occupent... 45 heures de cours!), on peut répéter les messages suivants :

  • « Vous avez le droit d'avoir n'importe quel (res)sentiment à l'endroit d'un adulte ! »

  • «  Vous avez le droit d'avoir n'importe quel jugement »

  • « Vous avez le droit d'imaginer n'importe quelle situation de vengeance, de violence, de fuite.... »

    MAIS

  • « Le code social a ses usages.... »

 

Bref, chacun a le souci des normes, tout en chérissant un « quant-à-Soi » structuré. Chaque fois que nous avons d'un élève une vision monolithique, nous l'enfermons, au risque de fissures, voire d'éclatement...

 

NB Compléments ici: adoleSCence... et là:  PRÉADOLESCENCE: l'étape gommée...

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 11:09

Salut à toutes et à tous!

j'espère que vous avez passé une bonne nuit après avoir écouté, assimilé, travaillé avec courage et énergie, mettant en oeuvre une bonne partie de la palette "intelligenceS"... tout en souriant quand il fallait "changer de stratégie".

J'ai apprécié votre écoute, votre collaboration et la bien plaisante connivence entre gens de bonne compagnie qui aiment l'exigence...

 

Voici le support de la conférence.: une version sur fond noir, comme la présentation d'origine -mais... sans les animations -disponibles sur demande pour les utilisateurs de Mac et de KeyNote- et, pour ceux/celles qui voudraient imprimer, une version sur fond blanc, un peu dégradée vu les simplifications....

Je suis à votre disposition pour tout complément d'information.

IntelligenceS IntelligenceS

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Synapse%20synthese

 

 

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 19:13

POSTURE COMPULSIVE CLIVANTE

(contribution au débat)

 

 

Nombre d'observateurs ont pointé un fonctionnement récurrent de l'ancien Président de la République, dont les étapes se déroulent ainsi :

  • émotion devant un fait divers (qui, comme le souligne Bourdieu, « fait diversion ») lié au seul « Pathos »

  • construction d'images induisant de l'émotion, avec un story telling  habile, articulé à la fois sur la proximité de la victime (le « micro-trottoir » repose sur le présupposé que « ce pourrait être moi », et la foultitude des émissions donnant à tout un chacun la possibilité de « s'exprimer » en toute décomplexion étaye ce fantasme) et la distance au bourreau, nimbé d'une inquiétante étrangeté (c'est l' « Autre », différent, obéissant à des motivations de plus en plus obscures)

  • identification de cet « Autre » comme "ennemi", appliqué à saper « notre » Monde, « nos » Valeurs : « ces gens là » sont une menace grandissante

  • repliement sur Soi et ses "semblables", élaboration d'une frontière défensive, éthique, intellectuelle, idéologique, politique, tout un appareil clivant qui valorise le dedans et conspue le dehors

  • sommation à « choisir son camp », hypertrophie de l'appel à l'Action au détriment de la Pensée, de l'Analyse (critique des « experts » qui « n'agissent pas »), de l'Intelligence (« Abajo l'intelligencia, viva la Muerte », « À bas l'intelligence, vive la Mort », hurlait en 36 le Général Astral à Unamuno, Recteur de l'Université de Salamanque...), suppression des « nuances », des phénomènes gaussiens, de toute approche scientifique

  • demande et accumulation de Lois qui fonderaient et légiféreraient cette frontière, rejetant l'Autre dans l'illégitimité, puis l'illégalité, puis dans un système pénal et/ou psychiatrique où l' « Autre » ne sera plus qu'un numéro, une forme anonyme juste codée par son appartenance à une « communauté », voire... un symptôme évidemment inné, congénital voire héréditaire (c'est là une ligne de partage -LA ligne de partage?- entre Droite et Gauche...)



Cette position correspond certes à une logique politique, mais c'est AUSSI un processus comportemental qui survient dès qu'une personne se sent désarmée devant la transgression et le froissement de « son » monde : deux voies s'ouvrent alors :

  • l'appel à l'Intelligence (pour faire bref : capacité à percevoir des liens, à créer des liens, à modifier le Réel ou à s'y modifier), à la Culture (perception des analogies de schèmes évolutifs), à l'Analyse (non confusion entre concomitance, corrélation et causalité, approche gaussienne des événements, étude systémique des interactions, hiérarchie des conclusions, doute!), ce qui implique d'abord la conscience que l'on est en manque de Savoirs, puis l'acquisition et la maîtrise de Savoirs, de Savoir-Faire et de Savoir-ÊTRE, associées à la critique et au Doute permanents.

  • Le non appel à l'Intelligence, au profit de la Pulsion « primaire » (vive les cerveaux reptilien & limbique, vive l'amygdale !...), qui fonctionne en funeste spirale (« je m'y suis abandonné, donc y renoncer maintenant me nie dans mon temps passé » … cf. Milgram et l'Expérience de Stanford University : si je commence à torturer, c'est très difficile de stopper!)

 

Je vous invite à pointer ce schème dans divers comportements : des enseignants accablés qui réagissent par la sanction et l'exclusion à l'effraction de leur si peu structuré et affirmé territoire, aux soignants conspuant à la fois le « public » et l'Institution, aux économistes etc..., tant que l'on refuse d'acquérir une « boîte à outils » efficiente, la mise au ban de l'Autre étaye sa propre homéostase (= refus de changer, enkystement dans ses pantoufles acquises...), prétend nier l'entropie et... précipite la chronique d'une Mort annoncée.

 

ac5985da

 

 

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 18:01

Voici le support du cours, en ".pdf". À lire, relire, compulser, travailler, savoir (?) et surtout utiliser dès que la Communication achoppe, avant que les conflits ne dérivent en crises... CommGlobal6 CommGlobal6

 

Voici le sujet d'examen (semestre 2); amusez vous bien! "Pillez" le cours, il est là pour ça! ExamCommJPB2 ExamCommJPB2

 

 

 

 

 

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 19:47

Jeu de mot un rien nigaud, mais, as usual, riche d'interprétations pas forcément niaises....

 

Voici comme prévu les supports utilisés le 7 mai:

 

- "AUTORITÉ - OBÉISSANCE" (p. 26 & 27, des outils pour repérer les "non!" inopérants....; p.28 et suivantes, une "check list" de mots clés, et le commentaire afférent: cela fait un peu bréviaire, mais... cela peut servir. AutoritéObéissance AutoritéObéissance

 

- "ADO MARS 2012": psychologie appliquée....  ADOmars2012 ADOmars2012

 

- "DYNAMIQUE DE GROUPE"   DynGroupe2 DynGroupe2

 

- COMMUNICATION GLOBALE (les esprits curieux pourront trouver quelque éclairage supplémentaire (formes d'intelligences, sémiologie, etc.....)     CommGlobal3 CommGlobal3

 

 

Je suis à votre disposition pour tout complément d'information, et aussi.... pour répondre aux objections et autres critiques comminatoires!

Vous fûtes un public plaisant... et les premiers rang ont  accepté de bon coeur de jouer les "cobayes": soyez en remerciés!

 

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 23:07

Voici le support de la conférence du 12 avril...

SECRETSdeFAMILLE SECRETSdeFAMILLE

BIBLIOGRAPHIE (pour les acharné-e-s de la précision):


Abraham, N., et Torok, M., 1978, L'Écorce et le Noyau, Paris, Aubier-Flammarion.

Boszormeny-Nagy, I., et Spark, G.M., 1973, Invisibles Loyalties, New York, Harper and Row.

Brenot, J.-L., et Brenot, M., 1985, «L'organisation mentale d'enfants cryptophores », in Psychiatrie française, Paris.

Dumas, D., 1985, L'Ange et le Fantôme, Paris, Éd. de Minuit.

1989, Hantise et Clinique de l'autre, Paris, Aubier.

Eiguer, A., 1987, La Parenté fantasmatique, Paris, Dunod.

1991, «L'identification à l'objet transgénérationnel», Journal de psychanalyse de l'enfant, Paris, Centurion.

Fédida, P., et Guyotat, J., 1986, Généalogie et Transmission, Paris, Centurion.

Freud, S., 1969, «Pour introduire le narcissisme» (1914), La Vie sexuelle, Paris, PUF.

Granjon, E., 1987, «Traces sans mémoire et liens généalogiques dans la constitution du groupe familial», Dialogue, n° 98.

Kaes, R., 1993, Transmission de la vie psychique entre générations, Paris, Dunod.

Miller, A., 1990, Le Drame de l'enfant doué, Paris, PUF.

Nachin, CL, 1989, Le Deuil d'amour, Paris, Éditions universitaires.

1993, Les Fantômes de l'âme, Paris, L'Harmattan.

Nachin, CL, Tisseron, S., et Guillaumont, C, 1990, «Névroses de transfert, traumatismes et problèmes transgénérationnels», in Psychiatrie française.

Tisseron, S., 1992, Tintin et les Secrets de famille, Paris, Aubier (1™ éd. Seguier, 1990).

1993 a, «Secrets familiaux et création», in Journal des psychologues, n° 104, «Secret

d'enfance».

1993 b, La Honte. Psychanalyse d'un lien social, Paris, Dunod.

1993 c, Tintin et le Secret d'Hergé, Paris, Presses de la Cité.

 

 

Une longue citation de Tisseron, en guise de -brillante!- illustration:

 

Hergé, le créateur de Tintin, a ainsi organisé les aventures de ses héros (Tintin, Haddock, Tournesol, les Dupondt et la Castafiore) comme le récit crypté d'un secret familial indicible vécu par sa grand-mère paternelle. Celle-ci, simple servante à la fin du siècle dernier, s'était trouvée enceinte d'un personnage que la tradition familiale présentait comme prestigieux (et qui pourrait avoir été le roi des Belges lui-même, Leopold II, connu pour sa vie libertine et ses nombreux «bâtards»!). Elle avait accouché de jumeaux pris en charge par une mystérieuse comtesse à la condition que le secret de l'origine des enfants ne soit pas révélé ! Or, dans l'oeuvre d'Hergé, chacun des héros représente une génération de ce secret : la Castafiore incarne à la fois la grandmère énigmatique gardienne du secret du patronyme des jumeaux (elle parle sans arrêt pour ne rien dire et s'avère incapable de prononcer correctement le nom de « Haddock » !) et la mystérieuse comtesse aux manièresde grande dame. Les Dupondt incarnent les jumeaux aux prises avec la défaillance symbolique inscrite dans leur patronyme (leur père s'appelait-il « Dupont », « Dupond » ou « Dupondt » ?). Enfin, Tintin, Haddock et Tournesol incarnent trois attitudes possibles face à un secret en troisième génération : la curiosité et l'aptitude au déchiffrement des énigmes chez Tintin ; le désespoir, l'alcoolisme et la quête généalogique (à la recherche de son ancêtre le chevalier de Hadoque) chez le capitaine ; et l'hypertrophie de l'esprit scientifique, mais coupé du monde concret et quotidien, chez Tournesol (la recherche scientifique est en effet le seul domaine dans lequel la quête de la vérité soit non seulement un droit, mais un devoir).

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